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Manifeste

NOS ARCHIPELS

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L’adaptation au changement climatique

Nous nous projetons bien au delà d’un atelier de conseil en aménagement du territoire. A l’heure des grands défis à venir : résilience face aux risques naturels, aux évolutions et changements climatiques, à la vulnérabilité accrue des territoires, … Nous nous engageons en qualité d’acteurs mais également de citoyens sur ces grands bouleversements en cours et à venir. Notre volonté: l’adaptation au changement climatique par l’urbanisme.

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La ruralité comme trait d’union

Territoire nourricier, territoire ressource, territoire refuge… la ruralité dans toute sa complexité et ses spécifités évolue avec nos nouveaux modes de vies et besoins. L’image d’Épinal s’efface au profit d’un kaléidoscope qui se teinte différemment en fonction des territoires et phénomènes observés : arrivée de néoruraux, mutation agricole, vieillissement des habitants des centres bourgs, saisonnalité touristique. Il s’agit donc de comprendre et d’accompagner positivement ces évolutions hybrides. Notre mission est de faire preuve d’imagination et d’inventivité pour proposer des solutions sur mesure, de savoir adapter des règles et des préconisations nationales aux spécificités de chaque territoire, et d’être toujours à l’écoute pour savoir trier, amender ces idées pour qu’elles s’adaptent parfaitement au projet politique de la collectivité.

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La France périphérique

Bien avant qu’elle soit au coeur de l’actualité, Cittànova et Sinopia se sont impliqués par un ancrage profond dans les territoires dits péri-urbains.

Ces lieux d’exode des classes populaires séparés des grandes métropoles sont au coeur de nos travaux: secteurs desindustrialisés, en déshérence de services publics, en marge des grands projets et des enjeux de mobilité. Intervenir pour ces territoires c’est comprendre la France d’aujourd’hui et des mutations en cours et à venir.

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La posture de facilitation

Notre intention est que les acteurs du territoire que nous accompagnons (élus, associations, habitants, institutionnels, …) soient les acteurs du changement qu’ils vont scénariser et vivre.

Notre formation à «l’accompagnement au changement » auprès d’acteurs reconnus par l’ADEME et l’institut Négawatt nous a permis de développer notre propre posture. Pour que le projet soit investi et porté par les acteurs du territoire, et en premier lieu par les élus, nous avons acquis l’expérience qu’il faut plus qu’un document que chacun a signé ou qui est imposé par un cadre réglementaire.
L’aménagement du territoire doit être une expérience vécue par les acteurs concernés et les élus. Elle permettra de dépasser les résistances et de faire en sorte que chacun s’approprie le changement imaginé.

Au travers de cette posture, nous permettons d’accueillir les résistances, de toucher les motivations de chacun, d’ouvrir les imaginaires et de redonner à chacun sa capacité d’action et sa responsabilité juste.

« Tout est inutile quand on ne veut pas ouvrir la porte. »
Aldo Moro

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L’art comme vecteur de projet

Aborder la question du risque, adapter urbanisation et enjeux globaux, impliquer les habitants aux projets en cours d’élaboration [le projet territorial] demande à la fois une approche technique, mais également culturelle. L’art apparait alors comme catalyseur et médiateur pour une appropriation des changements à l’œuvre. Pour mettre en oeuvre ces connivences créatives, nous faisons appels à des talents extérieurs [troupes de théâtre, compagnie de danse, conférences, design thinking, …]

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La concertation comme support de projet

Aménager son territoire impacte directement ou indirectement la population. Car l’espace se trouve être un territoire investi, vécu, mutable, il se doit d’être partagé. Grâce au bagage culturel et à la curiosité de notre équipe, nous avons développé des outils de concertation innovants qui permettent de placer le citoyen au coeur de la conception des politiques d’urbanisme, qui le concernent au quotidien. Ces moyens d’actions respectent pleinement le principe de participation citoyenne et sont développés par Realtà.

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Hybrider la ville

Si la ville peut être considérée comme un système écologique au regard de ses capacités d’optimisation/concentration (habitat, flux, énergie), elle ne peut plus aujourd’hui être considérée comme résiliente sauf si elle inclue au sein de son métabolisme [système urbain] de nouveaux éléments capables de répondre aux besoins primaires de ses habitants : manger/dormir/se chauffer-se refroidir). Agriculture urbaine, acclimation végétale, gestion des déchets, la ville doit devenir partiellement nourricière, fertile, autosuffisante.

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L’approche multiscalaire

Du grand territoire à la poignée de porte… Plus qu’un concept, l’ensemble de nos travaux s’inscrit dans cette démarche multiscalaire et justifie l’association récurrente entre Cittànova et Sinopia. Les espaces qu’ils soient urbains, ruraux, naturels s’affranchissent des frontières et interagissent les uns avec les autres. Ces synergies ne peuvent être appréhendées qu’en élargissant les échelles de réflexion. Notre rôle tient dans notre capacité à prendre de la hauteur et à régler la focale afin d’en extraire une pertinence d’intervention.

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Une histoire de récit

L’accélération des changements, environnementaux, économiques et sociétaux exacerbe nos sensibilités tout en nécessitant de nouvelles attitudes.

Les pertes de repère que nous vivons demandent à construire collectivement un nouveau récit de territoire. Cette scénarisation collective d’un récit désirable est le premier pas pour engager un processus de résilience territoriale et solidaire.

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Réinterroger nos certitudes

Face aux enjeux contemporains, nous nous efforçons de «freiner» nos réflexes parfois empreints de classicisme et de raccourcis intellectuels. La question territoriale en tant que système complexe, [ce qui en fait sa force] implique une multitude d’acteurs et de visions que le projet doit englober pour être partagé, performant et durable. Donc loin, d’être un frein, la réinterrogation de nos certitudes est, à notre sens, plutôt une garantie de solidité du projet.

« Une proposition incorrecte est forcément fausse, mais une proposition correcte n’est pas forcément vraie. »
Emmanuel Kant

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Animer et nourrir la construction collective

Aménager son territoire, c’est planifier un développement futur qui n’entrave en rien les possibilités offertes pour un «après».

Échanger, débattre, argumenter… tels sont nos leitmotivs, car engager une transformation du territoire c’est faire preuve d’ouverture d’esprit, c’est bousculer les idées reçues et enfin faire preuve de compromis dans les choix d’aménagement qui seront opérés en concertation avec une multitude d’acteurs.