États d’esprit
Composer avec les échelles : de la géographie des lieux à la poignée de porte.
Plusieurs structures pour plusieurs savoir faire
Cittànova est un atelier de conception de l’espace qui s’inscrit dans une démarche multiscalaire et intervient à toutes les échelles et sur tous les territoires. Mais pour mettre en œuvre cette démarche singulière, il faut lui offrir des champs d’intervention tous azimuts, la nourrir de
questionnements, lui imposer des choses, l’ouvrir à la diversité, à la curiosité.
Dans ce but, et afin d’apporter une réponse adaptée à l’imbrication des échelles de perceptions et des problématiques d’intervention, Cittànova s’est déclinée en trois structures distinctes : Cittànova, Sinopia, Realtà
Trois noms pour trois façons de concevoir l’espace.
Trois dénominations qui apportent assez d’imaginaire pour laisser entrevoir l’état d’esprit et les modes de faire de chacun.
Cittanova intervient à l’échelle du grand territoire
Sinopia intervient à l’échelle de la ville et du quartier
Realtà intervient à l’échelle du citoyen
L’esquisse comme signature visuelle
Une couleur commune : le rouge. Le pigment minéral rouge rappelle la sanguine, cette craie faite à partir d’hématite, une espèce minérale composée d’oxyde de fer. Cette référence à la terre et au matériau est pour nous essentielle. La Renaissance est évoquée à travers Léonard de Vinci qui utilisa la sanguine abondamment et travailla son effet de sfumato. Il la décrivait comme « sans lignes ni contours, à la façon de la fumée ou au-delà du plan focal ». Ce terme sfumato, en italien, dérivé de fumo, « fumée », signifie « évanescent », et par la même nous rapproche d’une donnée essentielle dans nos travaux : l’esquisse.
Une même philosophie pour faire projet
Cittànova, Sinopia et Realtà partagent la même vision de partage et de co-construction pour faire «projet». Aménager son territoire, c’est planifier un développement futur qui n’entrave en rien les possibilités offertes pour un « après ». Échanger, débattre, argumenter… tels sont nos leitmotivs, car travailler le vide ou le plein c’est faire preuve d’ouverture d’esprit, c’est bousculer les idées reçues et enfin faire preuve de compromis dans les choix d’aménagement qui seront opérés en concertation avec une multitude d’acteurs.
« Tout est inutile quand on ne veut pas ouvrir la porte»
tels sont les derniers mots d’Aldo Moro à sa femme.
Au-delà des exigences en matière d’échanges, de débats, de discussions, …Collaborer sur un SCoT, un PLUi, l’aménagement d’un quartier, d’un bourg, …
C’est accepter de réinterroger ses certitudes,
C’est accepter de nouvelles façons de faire,
C’est accepter d’entrouvrir la porte pour percevoir l’immensité du champ des possibles.